Les notes d’atelier rassemblent ce qui se construit en marge : les essais, les constats, les outils découverts au fil du travail. Ce ne sont pas des articles, encore moins des démonstrations - plutôt des fragments de réflexion, écrits pour garder trace d’un geste, d’une idée, d’un test qui a compté.
J’y note ce qui attire l’attention : un comportement inattendu, une approche à creuser, un outil à suivre. Ces moments où la technique se redéfinit par la pratique - où l’on comprend mieux en manipulant qu’en planifiant.
Certaines notes s’étofferont, d’autres resteront brutes. Toutes participent d’un même mouvement : observer, comprendre, documenter.
Les notes d’atelier forment le brouillon visible d’un travail invisible - une mémoire de ce qui fait avancer, parfois d’un simple détail.